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Est-ce possible d'être enceinte et avoir ses règles ?

23/01/2023

Peut-on avoir ses règles pendant la grossesse ? Nous n’allons pas faire durer le suspens, il n’est pas possible d’avoir ses règles enceinte. On rembobine, on met pause et on explique. En début de grossesse, pendant le premier trimestre, il n’est pas rare de constater des petits saignements, des pertes de sang brunâtres ou rosâtres, aussi appelés spotting ou métrorragies. Cela concerne même 1 personne enceinte sur 4 ! Aussi, pas d’affolement : vous n’êtes pas seul·e.

Peut-on avoir ses règles enceinte ?

Règles anniversaires, saignements de nidation… késako ? Il y a différentes causes qui peuvent faire penser à des règles pendant la grossesse. Ces petites pertes de sang inattendues provoquent bien des inquiétudes. Explications.

Les « règles » pendant le premier trimestre de grossesse : règles anniversaire ou saignements d’implantation

Si les saignements surviennent durant le premier trimestre de grossesse, cela ne veut pas dire que vous n’êtes pas enceinte, ni forcément que votre grossesse est à risque. Même s’il n’est pas nécessaire de s’inquiéter outre mesure, tout saignement durant la grossesse doit être signalé à votre gynécologue, sage-femme ou médecin qui sera seul(e) capable de poser un diagnostic.

En réalité, lorsque l’œuf s’implante dans la muqueuse utérine, de légers saignements (aussi appelés saignements d’implantation ou spottings de nidation) peuvent survenir : ces derniers sont tout à fait normaux. On les appelle encore les règles anniversaires, car ces pertes de sang surviennent au moment où les règles auraient dû arriver sans embryon implanté. En effet, la nidation de l’œuf dans l’utérus arrive environ 10 jours après la fécondation, ce qui correspond presque à la durée de 14 jours de la phase lutéale, celle qui suit l’ovulation où a lieu la fécondation et précède les règles.

avoir ses règles enceinte

Les autres causes aux pertes de sang enceinte

  • une grossesse extra-utérine ;
  • une fausse couche ;
  • une infection ;
  • une môle hydatiforme ou grossesse môlaire dans laquelle un l’ovule fécondé est anormal et ne donne pas un fœtus ;
  • une hémorragie sous-chorionique, également appelée hématome sous-chorionique (saignement entre le placenta et la paroi de l’utérus) ;
  • décollement du trophoblaste (couche cellulaire à l’origine du placenta) provoquant une petite hémorragie ;
  • une maladie trophoblastique gestationnelle (GTD) comprend plusieurs tumeurs rares apparaissant dans les cellules se développant normalement dans le placenta.

Les saignements après trois mois de grossesse

Après le premier trimestre, les saignements pendant la grossesse sont plus rares, mais pas impossibles. Des saignements peuvent survenir aux deuxième et troisième trimestres, mais cela est rare et peut être le signe que quelque chose ne va pas. Si le saignement persiste pendant la grossesse, il est important de consulter un médecin.
Les causes possibles de saignement au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse sont les suivantes :

  • Les rapports sexuels au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse peuvent provoquer des saignements légers en raison de la sensibilité élevée des tissus cervicaux et vaginaux au moment de la grossesse.
  • Accouchement prématuré : il s’agit des naissances avant la 37e semaine de gestation. La dilatation du col de l’utérus et les contractions de l’utérus se produisent généralement pour aider le fœtus à descendre. Cela peut provoquer des saignements et des pertes vaginales abondantes.
  • Placenta praevia : le placenta est proche ou au-dessus de l’ouverture du col de l’utérus, le seul symptôme est un saignement vaginal.
  • Le décollement placentaire est une urgence en fin de grossesse lorsque le placenta se sépare de la muqueuse de l’utérus avant la naissance du bébé. Il peut provoquer de graves crampes d’estomac et des douleurs, ainsi que des saignements vaginaux abondants.
  • La rupture utérine se produit lorsque les muscles de l’utérus sont déchirés ou séparés pendant l’accouchement. Elle est considérée comme une urgence médicale, car elle peut provoquer des saignements vaginaux hémorragiques. Bien que rare, cette pathologie est le plus souvent observée chez les femmes qui ont déjà subi une chirurgie utérine ou une césarienne.
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J’ai des saignements en début de grossesse : règles pendant la grossesse ou pas ?

Sang rouge et abondant ou pertes vaginales rose clair ? Nos menstruations prennent toutes les teintes pour nous aider à y voir plus clair… ou pas ! Heureusement, les saignements de nidation sont faciles à repérer : quelques gouttes de sang rose ou de couleur brune en sont le signe.

Les saignements qui sont pris pour des règles sont donc moins abondants et pas de couleur rouge vif comme peuvent l’être les règles.

De plus, si vous pouvez (enfin !) dormir tranquille, alors que vous ne fermez habituellement pas l’œil durant vos règles, c’est tout simplement parce que le phénomène en cours est différent… Les symptômes du SPM et de la grossesse peuvent se retrouver, mais ils ne sont pas non plus similaires chez la plupart des femmes.

Comment faire la différence entre les règles et une fausse couche ?

Règles tardives, règles en retard ou fausse couche précoce ? Une fausse couche qui est l’interruption d’une grossesse au cours des 20 premières semaines survient pour une grossesse sur trois, mais seulement une grossesse sur cinq cliniquement reconnue. En effet, la plupart des femmes qui subissent une fausse couche ignoraient qu’elles étaient enceinte.

Une fausse couche qui arrive deux semaines après le début du cycle menstruel prévu entraîne des saignements très similaires à ceux des règles. Plus elle survient tardivement, plus les saignements sont abondants. Elle entraîne la disparition des symptômes de la grossesse (seins gonflés et/ou douloureux, nausées, grande fatigue…), mais ils peuvent faire penser au syndrome prémenstruel. La fausse couche entraîne des douleurs et crampes importantes, mais là encore vous êtes bien placée pour savoir que les règles peuvent être douloureuses (même si nous le répétons, il n’est pas normal d’avoir mal pendant ses règles !!).

Déni de grossesse : les règles sont-elles abondantes ?

Immense déception pour certaines personnes, soulagement immédiat, ou bien colère et dépression pour d’autres encore, l’arrivée des règles n’est jamais dépourvue d’émotions.

Chez les personnes menstruées, les règles peuvent être vécues comme un phénomène naturel, source de vie potentielle… ou bien représenter une contrainte sociale, celle d’être entourées de babils et de biberons.

L’ambivalence du désir d’enfant, le rapport au corps et à la sexualité représentent-ils une forme d’oppression ? C’est sans doute ce que peuvent vivre certaines personnes en déni de grossesse : les pertes de sang menstruelles surviennent alors plusieurs mois, parfois sur toute la durée de la grossesse pour 57 à 74 % des personnes vivant un déni, d’après le CNGOF.

Avoir ses règles enceinte n’est donc pas possible, mais il faut pouvoir se protéger de ces saignements pendant la grossesse et de l’abondance des pertes blanches. Les protections classiques sont connues pour faire entrer des substances nocives dans leur composition. La grossesse pourrait donc être le moment idéal pour passer à une protection plus saine. La culotte menstruelle de Réjeanne est confectionnée en France dans des textiles certifiés Oeko-Tex 100 comme leur doublure qui est en coton bio : découvrez-la maintenant !