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Détecter et soigner une vaginite

02/01/2023

75% des femmes souffriront d’une vaginite au moins une fois dans leur vie. Il s’agit d’un motif de consultation médicale particulièrement courante. Pourtant, la vaginite est une inflammation du vagin encore méconnue qui peut être diagnostiquée tardivement et donc ne pas être soignée correctement, d’autant qu’elle possède de multiples causes. Les vaginites les plus fréquentes sont cependant causées par une mycose vaginale.

Qu’est-ce que la vaginite ? Comment reconnaître les symptômes ?

Lorsque les symptômes impactent également la vulve, on parle de vulvo-vaginite. Il s’agit d’une grande majorité de cas. Les grandes lèvres sont généralement rougies et enflées, ce qui entraîne des douleurs.

Démangeaisons et brûlures vulvaires

La vaginite est une inflammation du vagin pouvant être causée par une infection vaginale mais pas seulement. Ainsi, ce sont principalement les symptômes de la vaginite qui permettent de la reconnaître :

  • démangeaisons vaginales et sensations d’irritation ;
  • pertes blanches ou leucorrhées anormales et plus abondantes ou une sécheresse vaginale, on parle alors de vaginite atrophique.

Pertes blanches anormales

Selon la cause de la vaginite, les pertes vaginales seront d’un aspect différent :

  • pertes blanches épaisses et blanchâtres semblables à du lait caillé pour une vaginite mycosique ou mycose vulvovaginale ;
  • pertes abondantes verdâtres ou jaunâtres et malodorantes pour une vaginite bactérienne ;
  • pertes mousseuses dans le cas de vaginites parasitaires.
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Troubles sexuels et urinaires

L’inflammation du vagin peut entraîner des douleurs au moment des rapports sexuels (il s’agit de dyspareunie) ou lors de la miction. Elle peut s’avérer particulièrement gênante. Cependant, même lorsque ce n’est pas le cas, il ne faut pas attendre avant de consulter pour ne pas risquer une aggravation et des complications.

Quelles sont les causes de la vaginite ?

La vaginite peut tout aussi bien être irritative qu’infectieuse bien que dans les trois quarts des cas il s’agit d’une infection vaginale.

Vaginite infectieuse : mycoses et infections vaginales

La vaginite infectieuse est le résultat d’un déséquilibre de la flore vaginale permettant d’éviter la prolifération de bactéries, germes, champignons, levures… grâce à un pH acide.

La grande responsable des vaginites infectieuses (50% des cas) c’est la mycose vaginale. Celle qui tire les ficelles c’est le champignon Candida Albicans d’où le nom de candidose vaginale. Tout sauf candide, ce champignon est la cause d’une immense majorité de vaginites mycosiques.

D’autres germes peuvent entraîner des vulvovaginites infectieuses :

  • des bactéries (vaginite à Mycoplasme, vaginite à Chlamydia, Gardnerella vaginalis, vaginite à Gonocoque…) ;
  • des parasites (vaginite à Trichomonas…) ;

Il est important de savoir que ces germes sont transmissibles sexuellement, ils entrent ainsi dans la catégorie des IST (infections sexuellement transmissibles). Il faut alors porter un préservatif lors des rapports sexuels et le.s partenaire.s doivent également aller consulter.

Vaginite non infectieuse : irritations vaginales

Facteurs favorisant l’apparition de vulvovaginites non infectieuses

  • Port de vêtements trop serrés ;
  • Sous-vêtements en synthétiques ;
  • Utilisation de protections périodiques jetables…

Un déséquilibre de la flore vaginale peut se produire à la suite de rapports sexuels, en situation de grossesse, à la puberté, en cas de prise d’un contraceptif, …

Intolérance à certains produits

L’irritation vaginale peut être tout simplement mécanique, mais elle peut également être causée par une réaction à un produit cosmétique :

  • savons, gels douche et bains moussants ;
  • gel de toilette intime ;
  • lessive ;
  • lubrifiant ;
  • produits contraceptifs, préservatifs ou spermicides ;
  • médicaments à usage local pour application vulvaire…

Dermatose étendue au vagin et à la vulve

Des maladies de peau peuvent être responsables d’une vaginite non infectieuse :

  • eczéma ;
  • psoriasis ;
  • lichen…

Cas particuliers

Les vaginites chez les petites filles

La vaginite peut toucher les femmes à tout âge, y compris lorsqu’elles n’ont pas encore leurs règles. Les petites filles sont fréquemment sujettes aux vaginites en raison de la fragilité de leurs muqueuses, d’une fleur vaginale peu développée et de plus petites lèvres vaginales favorisant l’accès des germes dans le vagin, y compris ceux venant de l’anus particulièrement en cas de gestes de toilette inadaptés ou d’une toilette incomplète.

Les vaginites chez l’enfant peuvent également être dues à une infection urinaire ou à une oxyurose (une parasitose intestinale courante). Il faut enfin envisager l’insertion d’un corps étranger dans le vagin comme du coton ou un jouet. Dans ce dernier cas, des pertes vaginales anormales peuvent alerter et il faut aller consulter en urgence.

Les vaginites chez les femmes ménopausées

La ménopause s’accompagne souvent d’une sécheresse vaginale ainsi qu’une atrophie des muqueuses en raison de l’arrêt de la sécrétion des hormones féminines. Cela va favoriser l’apparition d’irritations et les vulvovaginites non infectieuses.

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Comment soigner la vaginite ?

Le diagnostic de la vulvovaginite peut tout à fait être posé après l’étude des pertes blanches et de leur aspect. N’ayez pas honte de vos leucorrhées, faites votre toilette matinale habituelle, mais nous vous conseillons de ne pas faire de toilette intime avant la consultation pour ne pas entraver le diagnostic. Il peut, cependant, être nécessaire de réaliser un prélèvement des sécrétions vaginales.

Le traitement de la vaginite va dépendre de la cause de celle-ci. Pour soigner une vaginite, il convient donc de savoir en premier lieu s’il s’agit d’une vaginite d’irritation ou infectieuse. Dans le premier cas, supprimer le facteur d’apparition de la réaction vulvaire suffit bien souvent, si elle n’est pas identifiée les récidives seront courantes.

Pour soigner une vaginite infectieuse, peut-être prescris un traitement local (crèmes, comprimés gynécologiques, ovules médicamenteux, ou capsules vaginales) :

  • “antifongiques en cas de mycose vaginale (vulvo-vaginite à Candida par exemple),
  • antibiotique antiparasitaire si la cause de la vaginite est un parasite.” (Source : ameli.fr)

Le traitement de la vaginite peut également être oral avec la prescription d’antibiotiques ou d’antiviraux en cas d’herpès génital.