Le lien entre anémie et règles

4 à 8% des femmes en âge de procréer souffrent d’anémie. Pour cause, les règles abondantes entraînent des pertes de sang importantes et peuvent, ainsi, provoquer une anémie que l’on appelle une anémie ferriprive. Ce nom fait référence à la cause de l’anémie : une carence en fer. Seul un bilan sanguin peut établir un lien entre anémie et règles. Ce manque entraîne notamment une fatigue intense.

Qu’est-ce que l’anémie ?

L’anémie se caractérise par une baisse anormale du taux d’hémoglobine. Sa forme la plus courante est une carence en fer ou une mauvaise absorption du fer par l’organisme. Elle peut s’associer à une carence en vitamines B9 et B12.

L’anémie concerne 25% de la population mondiale selon les chiffres donnés par l’OMS, mais comme évoqué précédemment, les femmes sont les plus touchées en raison des menstruations, de la grossesse, où le taux de fer est très souvent bas, et de l’allaitement.

Outre les règles et la grossesse, d’autres situations représentent des facteurs de risques :

• l’âge avec une diminution de l’absorption du fer par l’intestin ;

• le régime végétarien dans laquelle le fer et la vitamine B12 ne sont plus apportés par des aliments carnés, pourtant les plus riches ;

• les maladies chroniques comme la maladie de Crohn ;

• l’exposition à des radiations récurrentes ;

• les maladies virales graves affectant le système immunitaire ;

Quel est le lien entre anémie et règles ?

L’anémie est un trouble entraîné par les règles relativement courant puisque les cycles sont marqués, chaque mois, par les saignements menstruels. Plus les règles sont longues et abondantes, plus le risque d’anémie est élevé. Les ménorragies peuvent même s’apparenter à des règles hémorragiques qui font considérablement baisser la teneur en globules rouges.

Anémie et règles abondantes

Les règles abondantes vont alors s’accompagner de davantage de symptômes associés à l’anémie :

• fatigue intense ;

• migraines ;

• étourdissements ;

• pâleur…

Quels sont les symptômes d’une forte anémie ?

• Fatigue excessive ;

• Douleurs céphaliques et maux de tête ;

• Teint pâle ;

• Perte de cheveux et ongles cassants ;

• Vertiges et étourdissements ;

• Troubles digestifs ;

• Extrémités froides ;

• Essoufflements et rythme cardiaque élevé avec des difficultés à s’endormir…

Est-ce que l’anémie a un impact sur les règles ?

C’est le serpent qui se mord la queue. Bien sûr, seul un bilan sanguin avec une prise de sang mesurant le taux de fer permettra de diagnostiquer une anémie ferriprive. Pour autant, les règles longues, particulièrement abondantes et contenant des caillots de sang peuvent alerter sur une possible anémie.

Pour savoir si on souffre de règles abondantes, il existe un moyen tout simple : compter le nombre de protections périodiques par jour, au-delà d’un certain nombre c’est que les menstruations ont davantage de risques d’entraîner une anémie.

En savoir plus : Comment savoir que l’on a des règles abondantes ?

Chez Réjeanne, nous avons développé une technologie unique d’absorption pour tous les flux y compris les plus abondants qui permet de contenir l’équivalent de 6 tampons jusqu’à 12 heures de protection en toute sécurité. Pensées pour les femmes, nos collections de culotte menstruelle s’adaptent à leur quotidien comme notre culotte de règles détachable qui peut être changée à tout moment de la journée sans se déshabiller.

Comment prévenir et traiter l’anémie ?

Consommer des aliments riches en fer

Comme souvent, les aliments riches en fer ne sont pas toujours ceux qui sont les plus appréciés. Il est important de bien connaître cet oligo-élément pour adapter son alimentation, en particulier pour les personnes respectant un régime végétarien ou vegan.

En effet, il faut distinguer :

• le fer héminique que l’on retrouve dans les aliments carnés et les poissons avec un bon taux d’absorption d’environ 25%. Les bonnes sources de fer héminique : abats comme le foie, les moules et palourdes, les sardines et le boudin noir…

• le fer non-héminique issu des fruits et légumes ainsi que des produits laitiers qui est plus difficilement assimilable par l’organisme, à hauteur de 10%. Les bonnes sources de fer non-héminique : haricots verts, légumineuses notamment les pois chiches et lentilles, noix et graines de sésame, de courge, le chocolat noir…

L’astuce pour améliorer la biodisponibilité du fer non-héminique – son absorption par l’organisme – il faut augmenter sa consommation de vitamine C et la couplée avec celle de l’oligo-élément. De même, les agrumes ne sont pas les fruits les plus riches en vitamine C contrairement aux fruits rouges et aux kiwis. Les poivrons sont également excellents !

Faire une cure de compléments alimentaires

Lorsqu’une anémie est diagnostiquée avec une carence en ferritine, des compléments alimentaires riches en fer sont prescrits pour rétablir le taux de fer dans le sang. Ils ont une réelle efficacité, néanmoins ils entraînent régulièrement une constipation.

Éviter le thé et le café

Le thé et le café sont des excitants, il est donc tentant d’en boire une bonne tasse après le repas pour lutter contre la fatigue qui accompagne l’anémie. Pourtant, ces deux boissons ont la particularité de limiter l’absorption du fer par l’organisme.