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#MonPostPartum : un hashtag qui brise le tabou de l’après-accouchement

22/06/2020

“Trop explicite” : c’est la raison donnée par la Motion Picture Academy pour refuser de passer lors de la soirée des Oscars 2020 un spot publicitaire de la marque Frida Mom, dédiée aux soins post-accouchement.La riposte ne se fait pas attendre.

Dans la foulée de cette annonce, la mannequin américaine Ashley Graham publie le 11 février 2020 sur Instagram un message et des photos pour le coup très explicites:

« Levez la main si vous ne saviez pas que vous changeriez aussi vos propres couches. Je n’aurais jamais pu deviner que les sous-vêtements jetables seraient mon vêtement préféré, mais voilà, c’est le cas ! Personne ne parle de la récupération et de la guérison (oui, même quand ce n’est pas joli) que subissent les nouvelles mamans. »

Même réaction viscérale en France où la sociologue et féministe Illana Weizman, aux côtés d’Ayla Saura, Morgane Koresh et Masha Sacré,lancele hashtag #MonPostPartum.

Un appel à témoins qui rencontre un succès considérable, comme si une trop lourde chape de silence et de souffrance volait en éclats…

Le post-partum ou l’après-accouchement : la zone grise de la maternité

Le post-partum estla période qui s’étend de la fin de l’accouchement jusqu’au retour des règles soit environ huit semaines marquées par deux phénomènes physiologiques essentiels : le retour de l’organisme, notamment de l’appareil génital, à son état antérieur à la grossesse, et l’établissement de la lactation.

« Le problème, », explique la gynécologue obstétricienne Elisabeth Fourrier, c’est que les femmes passent deux jours à la maternité après l’accouchement, et ensuite on les oublie complètement ».

A elles de se débrouiller avec des bouleversements physiques, hormonaux et psychiques qui vont à l’encontre des clichés idylliques sur le retour à la maison : la femme est sommée de taire ses souffrances, de les offrir en sacrifice silencieux sur l’autel de l’amour maternel. Le temps est venu de briser le tabou …

Des témoignages qui rassurent et soulagent

Qui dit tabou, dit silence, dit solitude, dit souvent angoisse, culpabilité, dépression… Et c’est la première vertu du hashtag #MonPostPartum, comme l’explique M. : « Ce # sert à libérer une parole cadenassée. Je me suis tue à cause de la honte et l’impression d’être tellement différente des autres mères qui semblaient tout gérer à merveille ».

Beaucoup parlent du très culpabilisant déficit d’instinct maternel : « J’ai tellement mal vécu ce manque de “la bouffée d’amour” quand ma première est née. J’ai cru que j’étais un monstre sans cœur ». Ou bien de la dépression post-partum, le baby-blues :

« J’aurais aimé être préparée à ces 2 mois de solitude, de détresse et chute hormonale qui dévaste un corps et un esprit. »

D’autres évoquent des souffrances physiques inattendues : « Ne plus pouvoir s’assoir ni être bien allongée et debout. Avoir peur d’aller au WC, perdre du sang pendant plusieurs mois, la chute des hormones, la chute des cheveux »,

ou encore : « Des règles abondantes durant 9 mois, impossible de faire pipi sans avoir les larmes aux yeux, impossible de marcher normalement, des contractions même APRÈS l’accouchement »…

La culotte périodique Réjeanne pour adoucir le post-partum

Pour autant, attention, nuance Ingrid Bayot, sage-femme et formatrice en périnatalité : «Quand le rose bonbon a été obligatoire trop longtemps, le jour où la parole se libère, c’est un tableau noir de chez noir qui est décrit. Ce noir de noir ne veut pas dire que le post-partum, c’est ça. ».

Chez Réjeanne, nous partageons cette approche, nous pensons qu’il est essentiel que les femmes soient informées sur la réalité du postpartum, qu’elles puissent en parler librement et bien s’y préparer, pour le vivre au mieux.

Alors, pourquoi ne pas prévoir une jolie culotte menstruelle Réjeanne, pour un retour à la maison tout en douceur et confort ?