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Le cancer de l'endomètre

14/10/2023
Le nombre de nouveaux cas de cancer de l’endomètre, en 2012, a été estimé à 7275. Ce chiffre, même ancien, montre l’importance de mieux connaître cette maladie pour améliorer encore sa prévention et son diagnostic. Qu’est-ce que le cancer de l’endomètre ? Quels sont les symptômes et les facteurs de risques ? Quels sont les traitements possibles ? On vous donne toutes les infos sur le cancer de l’endomètre Que dois-je retenir de cet article ? 
  • Définition de l'endomètre : muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus.
  • Le cancer de l’endomètre est le 4ème cancer chez la femme mais le premier cancer de l’appareil reproducteur féminin, ce n’est pas le seul cancer de l’utérus. C’est une maladie généralement diagnostiquée à un stade précoce et de bon pronostic. 
  • Il touche généralement les femmes après la ménopause. L'âge moyen des patientes au moment du diagnostic est de 68 ans, une femme ménopausée a donc plus de risques d’être touchée par cette maladie.
  • Le principal facteur de risques est le surpoids. La pratique d’une activité physique régulière est un facteur de diminution du risque de cancer de l’endomètre.

Qu’est-ce qu’est l’endomètre ? 

Utérus

Rappel sur l’anatomie de l’utérus pour bien situer : il constitue la partie centrale de l’appareil reproducteur féminin. Il est situé dans le bassin entre la vessie et le rectum. Il a une forme d’entonnoir.  Même si cela semble surprenant au premier abord, l’utérus est un muscle creux. Au moment des menstruations, par exemple, il se contracte plus ou moins fort pour évacuer le sang, c’est ce qui cause des règles douloureuses chez certaines personnes menstruées.  En savoir plus : Utérus rétroversé, définition et conséquences cancer de l'endomètre

Endomètre

Vous aviez pensé à une épreuve d’endurance, une discipline d’athlétisme. Pas du tout. L’endomètre est le nom donné à la muqueuse qui tapisse l’intérieur de la paroi de la cavité utérine, partie du corps de l’utérus où se loge l’embryon lors d’une grossesse. Au cours du cycle menstruel, l’endomètre s’épaissit pour se préparer à la nidation d’un embryon (des spottings peuvent alors se produire). C’est la désagrégation de cette muqueuse, en raison d'une absence de fécondation, qui provoque les saignements des règles. C’est ce qui explique que l’on retrouve parfois un morceau d’endomètre dans les règles En savoir plus : Le cycle féminin pour les nul·le·s

Qu’est-ce qu’un cancer de l’endomètre ? 

Les termes cancer de l’endomètre et cancer de l’utérus sont souvent utilisés comme synonymes. En effet, même si le cancer de l’endomètre n’est pas le seul cancer de l’utérus, la majorité des cancers de l’utérus se développe à partir de l’endomètre.  En revanche, il ne faut pas confondre ces deux cancers : la localisation de la tumeur et leur prise en charge sont bien différentes.

Développement du cancer de l’endomètre, étendue et diagnostic

Il existe plusieurs stades de cette maladie :
  • Initialement, cette maladie se développe à partir d’une cellule de l’endomètre qui se transforme en cellule cancéreuse et se multiplie complètement anarchiquement jusqu’à former une tumeur. On parle de cancer in situ : les cellules cancéreuses restent à un stade limité à ce qu’on appelle l'épithélium de l'endomètre et sont encore peu nombreuses. C’est là qu’intervient un diagnostic de cancer précoce
  • On passe à une phase de développement qualifiée de cancer invasif lorsque ces cellules cancéreuses s’étendent hors de l'épithélium et que la tumeur se développe dans toute la paroi de l’utérus : dans le tissu conjonctif de l'endomètre, puis dans le myomètre.
  • L’extension peut ensuite atteindre le col de l’utérus avant d’envahir d’autres organes comme le vagin, la vessie, les trompes de Fallope, les ovaires ou des ganglions lymphatiques. Les cellules cancéreuses peuvent également passer par les vaisseaux sanguins ou lymphatiques pour venir s’implanter dans d’autres parties du corps où elles vont former des métastases.
En plus d’un bilan sanguin, le diagnostic est réalisé à partir d’une exploration échographique pelvienne pour détecter un endomètre épais. Une biopsie de l’endomètre est ensuite réalisée en cas d’épaissement de l’endomètre. Des examens d’imagerie dont un IRM du pelvis et des ganglions lomboaortiques permettent de déterminer l’étendue de la maladie.  Il est également possible de recourir à une hystéroscopie qui permet de visualiser l’intérieur de la cavité utérine pour confirmer ou non une pathologie. Mais alors, quels sont les traitements possibles lorsqu’on développe cette maladie ? Malheureusement, il n’existe aujourd’hui toujours pas de « médicament miracle ». Le type de traitement auquel le patient peut avoir recours peut varier en fonction de nombreux facteurs, c’est notamment l’étendue de la maladie au moment du diagnostic qui va dicter le choix d’un traitement adapté. Selon l’INCa, voici les quatre grands types de traitements possibles :
  • Chirurgie ;
  • radiothérapie : curiethérapie, radiothérapie externe ;
  • chimiothérapie ;
  • hormonothérapie. 

À lire : L'endométriose ajoutée à la liste des affections de longue durée

cancer de l'endomètre

Cancer de l’endomètre, symptômes

Cette maladie peut avoir une incidence considérable sur le corps, les symptômes les plus communs sont :
  • Endomètre épais saignements / Endomètre épais ménopause : les mauvaises équations. En effet, des saignements vaginaux anormaux chez les personnes ménopausées doivent alerter. 
  • Saignements anormalement abondants ou cailloux dans les règles, appelés ménorragies
  • Douleurs dans le bas ventre, fièvre, infections urinaires dont de nombreuses cystites. 
La difficulté c’est que les symptômes de cette maladie ne sont pas forcément significatifs puisqu’ils ne sont pas spécifiques. Il est donc important de consulter si vous percevez un changement anormal. 

Quels sont les facteurs de risques du cancer de l’endomètre ? 

La majorité des maladies ont des facteurs à risque qu’il est important de connaître pour un traitement plus efficace. Voici les différents facteurs de risques :
  • obésité ou surpoids ;
  • alimentation riche en sucres ;
  • diabète et hypertension ;
  • antécédents familiaux ;
  • polypes utérins ;
  • exposition importante et/ou prolongée aux œstrogènes (puberté précoce, ménopause tardive, ne pas avoir d’enfant, pilule oestroprogestative).