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L’année du "No Bra" ou l'absence de soutien-gorge

09/09/2021

En juillet 2020, deux mois après l’amorce du déconfinement, le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’IFOP a publié une vaste enquête permettant d’observer l’ampleur prise par la pratique du « No Bra » (absence de soutien-gorge) qui a été, au même titre que d’autres « tendances beauté » comme le « No Make-up » ou le « No Poo » (absence de shampoing), boostée par l’isolement imposé par le confinement. Alors, le no bra, lubie passagère ou tendance de fond ?

2020 et 2021, la fin du soutien-gorge ?

Voici les résultats de l’enquête IFOP :

« Cette enquête révèle que le boom du “no-bra” observé durant le confinement n’aura pas été qu’une mode éphémère… Au contraire, cette tendance semble plutôt s’inscrire dans la durée, portée par un mouvement davantage dicté par des soucis de confort ou de santé que par des motivations féministes. Mais en montrant à quel point les poitrines restent hyper-sexualisées, cette étude met aussi en lumière l’ampleur des freins à une visibilité accrue des seins : la charge érotique qui leur reste attachée restreint encore fortement la liberté vestimentaire des femmes dans l’espace public en les surexposant notamment à des risques de harcèlement ou d’agression sexuelle… ».

Au final, l’étude montre que le « no bra » concerne davantage les jeunes, puisqu’une jeune fille sur six (18%) de moins de 25 ans ne porte jamais de soutien-gorge, soit une proportion quatre fois supérieure à celle mesurée avant le confinement (4%), tandis que parmi l’ensemble des Françaises 44% sont déjà sorties au moins une fois dans leur vie sans soutien-gorge, jusqu’à 59% chez les moins de 25 ans.

L’expérience du « no bra » dans le cadre de son activité professionnelle reste en revanche plus limitée (14%), sauf en télétravail : 50% l’ont déjà pratiqué dans ce contexte, dont 44% ces 12 derniers mois.

Les bonnes raisons d’adopter ou de conserver le no bra

Ainsi le confinement aura donné un bon coup d’accélérateur à une tendance déjà à l’œuvre avec des mouvements comme #Freethenipple, #Nobrachallenge ou #JeKiffeMonDecollete qui rencontrent un énorme succès sur les réseaux sociaux.

La question se pose alors des arguments en faveur du no bra : bonne ou mauvaise idée ? Toujours selon le sondage IFOP, 53% des personnes adoptent le no bra dans un souci de confort, et donc pour éviter l’inconfort créé par la sensation d’oppression des seins, les douleurs causées par les armatures, le désagrément des bretelles qui laissent des marques sur la peau, etc.

Au-delà de cette question de confort, la libération de la poitrine présente de réels avantages : les seins, pour se tenir naturellement, vont faire travailler les muscles pectoraux, et donc raffermir et stimuler la poitrine ; les mamelons vont avoir tendance à remonter et se redresser ; les vergetures vont avoir tendance à s’estomper. Et surtout vous vous sentirez beaucoup plus libre (et libérée) !

Comment bien choisir ses soutiens-gorge ?

Si vous n’êtes pas prête à adopter le no bra (et c’est tout à fait légitime !), vous pouvez essayer pendant les week-kends, quelques heures. Ou vous tourner vers une lingerie vraiment plus confortable. Suivez mon regard, chez Réjeanne, nous avons ce qu’il vous faut, avec notre soutien-gorge Callie : bordé d’une jolie dentelle française, il est sans armature et assorti à notre shorty menstruel Callie.

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