Le congé menstruel en France
Le congé menstruel serait accordé par l’employeur pour les femmes victimes de règles trop douloureuses. Ce type de congés n’existe pas encore en France mais fait de plus en plus débat dans la société. Progrès par la reconnaissance d’une nouvelle pénibilité qui affecte de nombreuses femmes dans le monde du travail, mais potentiel frein à l’embauche. Qu’en est-il du congé menstruel en France ?
Qu’est-ce que le congé menstruel ?
Les règles douloureuses (aussi appelées “dysménorrhées”), toucheraient plus d’une femme sur deux. Concrètement, cela se manifeste par des douleurs violentes dans le bas du ventre, par des crampes, et même par une gène allant jusque dans le dos et parfois dans les jambes. Et cela sans compter les autres difficultés que peuvent rencontrer les femmes comme des migraines. Ces symptômes peuvent entraîner des difficultés à se concentrer ou à effectuer certaines tâches professionnelles, d’où l’idée de ce congé.
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Le congé menstruel consiste à prévoir dans le code du travail 2 à 3 jours par mois de congés payés pour les femmes qui souffrent de dysménorrhée.
Si en France on débat encore sur le sujet, en Asie, le congé menstruel est autorisé dans cinq pays. Pays précurseur en matière de congé menstruel, le Japon l’autorise depuis 1947, soit 70 ans. C’est aux employeurs de déterminer la durée autorisée des absences et si elles sont rémunérées ou non. Mais en pratique, prendre ces jours de repos reste malheureusement très rare. L’Italie, elle, a récemment voté la mise en place d’une telle procédure en 2017. A présent, le congé menstruel ne concerne que 7 pays dans le monde dont la Corée du Sud, les Philippines, la Zambie, Taïwan, Indonésie.
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Quels sont les avantages et inconvénients du congé menstruel ?
Le congé menstruel s’analyse souvent comme une véritable avancée dans la prise en compte de la condition féminine. Il permet aux femmes victimes de règles trop douloureuses d’avoir des jours de repos spécifiques pour éviter d’avoir à supporter les douleurs sur leurs lieux de travail. Cela favorise également de meilleures performances et le bien-être au travail. Il contribuerait également à lever les tabous autour des menstruations.
Néanmoins, des congés payés supplémentaires pourraient conduire les recruteurs à favoriser l’embauche d’hommes et donc renforcer les inégalités homme/femme dans le monde du travail à l’embauche et à l’avancement en rendant plus opaque encore le fameux plafond de verre auquel se heurte une part importante de femmes. Le congé menstruel viendrait alors renforcer les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes dans le milieu du travail, les empêchant d’accéder aux fonctions supérieures.
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Les alternatives aux congés menstruels
Le télétravail est peut-être la solution pour les femmes qui souffrent de règles douloureuses. Travailler depuis chez soi évite d’arrêter son activité et permet d’exécuter des tâches dans un cadre adapté, par exemple avec une bouillotte chaude sur le bas du ventre.
Et pourquoi pas des plantes pour soulager vos douleurs (même au travail) ? N’hésitez pas à lire notre article “4 tisanes pour soulager les douleurs de règles“.
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