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La pollution des protections périodiques

10/01/2022

Chaque mois, la majorité des personnes menstruées se tournent vers des protections périodiques jetables : serviettes périodiques, tampons, protège-slips. Autant de plastique qui finit à la poubelle et qui mettra ensuite plusieurs centaines d’années à se décomposer. La pollution des protections périodiques a des conséquences environnementales désastreuses.

Réjeanne est née de la volonté de proposer aux personnes menstruées une alternative écologique et saine aux protections périodiques jetables. Nous souhaitons contribuer à rendre aux règles le statut qu’elles devraient avoir, un phénomène naturel à la fois normal et révélateur de la puissance créatrice des femmes. Réjeanne, c’est la culotte menstruelle en coton bio, fabriquée en France, imaginée par des femmes, pour changer leur quotidien.

La pollution des protections périodiques, des déchets en masse et des compositions chimiques toxiques

Les chiffres de la pollution

Des chiffres qui donnent le tournis. En France, on estime que les femmes entre 13 et 50 ans utilisent, en moyenne, 290 protections pour une année, ce qui représente plus de 11 000 au cours de leur vie.

La pollution des protections menstruelles est donc, en premier lieu, causée par la montagne de déchets que représentent toutes ces protections jetées à la poubelle. Dans le monde, 45 milliards de serviettes hygiéniques sont jetées chaque année, soit, tenez vous bien, 1 447 chaque seconde.

Le temps que vous lisiez cette première partie d’article, c’est environ 72 350 protections qui ont fini aux ordures.

Le scandale de la composition des protections périodiques jetables

Les composants chimiques et autres substances indésirables nocives pour la santé mais aussi pour l’environnement font partie intégrante de la composition des protections utilisées durant les règles.

Pesticides, produits cancérigènes, il y en a pour tous les goûts : chlore, glyphosate (celui-là même qui est interdit en Europe), phtalates, dioxine, etc. Ils se retrouvent tous dans la nature faute d’un traitement adéquat des déchets, un traitement qui demande à son tour ressources et énergie.

Quelles sont les alternatives écologiques aux protections périodiques jetables ?

  • Culotte de règles of course !
  • Cup menstruelle
  • Serviette périodique lavable

Les produits chimiques, compositions douteuses et plastique à gogo sont loin d’être une fatalité tout comme la pollution des protections périodiques. Malgré le peu d’informations qui circulent et d’initiatives au niveau institutionnel, les alternatives écologiques aux protections périodiques jetables se démocratisent de plus en plus.

Quelle protection hygiénique choisir ?

C’est à chaque femme de décider quelle protection lui convient le mieux, en fonction de ses habitudes, de sa sensibilité et de son flux. Et aucune obligation n’existe à n’utiliser qu’un type de protection.

Certaines femmes maîtrisent pleinement la technique du flux instinctif libre, d’autres adorent leur cup et ne portent une culotte menstruelle que pour se rassurer face aux fuites. Ces deux techniques demandent, quand même, un certain savoir-faire qui s’acquiert en quelques cycles avec un peu d’entraînement.

De plus, il est important de faire le choix de la cup menstruelle en conscience dans la mesure où il s’agit d’un dispositif interne à l’instar du tampon. À ce titre, il est important de respecter certaines mesures d’hygiène en prévention du syndrome du choc toxique causé par un staphylocoque doré :

  • bien se laver les mains avant et après l’insertion ;
  • ne pas garder le dispositif interne plus de 8 heures, bien qu’il soit préférable de le changer toutes les 4 à 6 heures ;
  • préférez une protection externe la nuit.

À lire : Cup vs culotte de règle : le match !

La culotte menstruelle, l’alternative écologique idéale

Sans vouloir encore prêcher pour notre paroisse, ou si un petit peu malgré tout, la culotte de règles a tout bon.

Une culotte lavable

Rien de sorcier ! Il serait faux de croire que le lavage d’une culotte menstruelle est une prise de tête. Il suffit de la rincer à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit claire et de la passer en machine en cycle à froid. Pas besoin de frotter avec du savon.

Exit donc la pollution des protections périodiques !

Une protection économique

Réutilisable pendant de nombreuses années, la culotte menstruelle représente une économie de déchets et d’argent ! Les protections périodiques, c’est un budget dans la vie d’une femme. On dépense en moyenne entre 4€ et 5€ par mois pour des protections périodiques. Cela représente entre 260€ et 325€ sur 5 ans (sans compter toutes les culottes abîmées à cause d’une petite fuite que l’on a dû racheter).

À lire : La culotte menstruelle, la protection écologique pendant les règles

Une alternative saine

Bye bye les substances nocives des protections périodiques jetables qui polluent la planète et notre intimité.

La confection des culottes représente un impact environnemental indéniable. Ainsi, toutes les culottes menstruelles ne se valent pas. Les culottes de règles Réjeanne sont sans nanoparticules d’argent et utilisent des textiles exempts de produits toxiques certifiés Oekotex 100.

En outre, elles sont pensées et conçues en France, à la main. Nous travaillons avec des ateliers de lingerie, en Bretagne et en région lyonnaise qui ont contribué à promouvoir le raffinement de la lingerie française avec de grandes marques prestigieuses.

Le made in France est pour nous gage de qualité mais également de réduction du bilan carbone lié à la production de nos sous-vêtements et de meilleures conditions sociales.

Parce que c’est toute la chaîne qui est en cause, nous utilisons un coton biologique tricoté en France pour la doublure de nos culottes.