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Comment éviter le Syndrome du Choc Toxique (SCT) ?

08/06/2020

Le jeudi 9 janvier 2020 à Charleroi, en Belgique, une jeune fille de 17 ans est morte à la suite d’un choc toxique déclenché par le port d’un tampon hygiénique, et à la suite d’une erreur de diagnostic. Ce drame a remis sous les feux de l’actualité le syndrome du choc toxique, une maladie infectieuse rare (24 cas recensés en France en 2017), mais gravissime, dont il est urgent de parler haut, fort et clairement.

Qu’est-ce que le Syndrome du Choc Toxique (STC) ?

Le syndrome du choc toxique est une infection causée par une souche de staphylocoque doré qui produit une toxine particulièrement agressive, appelée TSST-1.

Ces toxines, une fois dans l’organisme, vont se propager par voie sanguine et s’attaquer à différents organes comme le foie, les reins ou les poumons, et plonger la patiente dans un état d’extrême faiblesse. Lorsque la femme a ses règles, une utilisation prolongée du tampon ou de la coupe menstruelle peuvent entraîner la stagnation du sang dans le vagin et donc créer un milieu de culture favorable à la multiplication de la bactérie et ce faisant à la diffusion des toxines dans le sang.

Pour qu’une femme court le risque du STC, il faut donc d’abord qu’elle soit porteuse du staphylocoque doré producteur de la toxine TSST-1 : sachant que cette souche est présente naturellement dans le vagin de 4% des femmes, et que parmi ces 4 %, seule une femme sur dix ne dispose d’aucun anticorps pour l’éliminer, ce sont donc 0,4 % des femmes qui sont à risque.

Quels sont les symptômes du STC ?

Quand le choc toxique survient, les premiers symptômes sont insidieux, semblables à ceux d’une grippe – fatigue, fièvre, douleurs musculaires – ou d’une gastro, vomissements, diarrhées…, ils peuvent être accompagnés d’éruptions cutanées ou encore de rougeurs dans l’œil. Plus grave, la femme peut également perdre conscience et entrer dans le coma.

Quoi qu’il en soit, la progression rapide du mal nécessite des soins d’urgence, qui se heurtent malheureusement aujourd’hui encore à des erreurs ou des retards de diagnostic. Dans les cas extrêmes, le choc toxique peut alors conduire à l’amputation d’un membre ou au décès.

A cet égard, la médiatisation de récents drames a eu le mérite de pousser experts et médecins à rappeler qu’il était urgent de mieux informer les femmes sur le STC, et de mieux former les professionnels de santé sur le diagnostic.

Comment soigner le STC ?

Si le diagnostic est fait correctement et dans les temps, la femme sera immédiatement hospitalisée et on lui prescrira des antibiotiques pour détruire la bactérie et stopper la production de toxines dangereuses.

“En temps normal, même si le SCT est grave et nécessite une admission en service de réanimation, l’évolution est toujours favorable et sans séquelle, rassure le Dr Anne Tristan, qui travaille au Centre National de Référence des Staphylocoques.

Comment prévenir le Syndrome du Choc Toxique ?

Le 20 janvier 2020, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a publié un rapport concernant la sécurité des protections hygiéniques, qui comporte un certain nombre de recommandations visant à limiter les risques de choc toxique :

  • Bien se laver les mains avant et après l’insertion de protection hygiénique interne,
  • Ne pas garder de protection intra-vaginale la nuit (privilégiez les protections comme les culottes et serviettes hygiéniques),
  • Changer le tampon ou vider la coupe menstruelle toutes les 4 à 6h selon vos flux,
  • Privilégier les tampons bio (sans dioxines ni furanes chlorés) dont les phases de blanchiment sont réalisées sans agents chlorés mais plutôt avec des techniques alternatives comme l’utilisation de dioxygène et de peroxyde d’hydrogène,
  • Respecter les recommandations d’utilisation des industriels, en particulier, celles sur la durée de port des tampons et des coupes, le port d’un tampon uniquement pendant les règles et l’utilisation de tampons ayant le plus faible pouvoir absorbant nécessaire par rapport à l’abondance des règles, afin d’éviter le port de la protection au-delà du temps recommandé.

Par ailleurs, en avril 2018, une étude publiée dans le journal de la Société américaine de microbiologie Applied and Environmental Microbiology avançait que les coupes menstruelles ou les tampons bios ne protégeaient pas plus du syndrome du choc toxique que les autres protections féminines.

La solution : la culotte menstruelle

Le moyen le plus sûr de se prémunir face au Syndrome du Choc Toxique serait donc de renoncer à utiliser toutes les protections hygiéniques qui entraînent une stagnation du sang dans le vagin et favorisent la multiplication de la bactérie coupable.

Adieu donc tampons, cups et même éponges menstruelles, comme vient de l’affirmer une gynécologue américaine, le Dr Jennifer Gunter, sur son compte Twitter : « Toute personne qui vous dit de mettre une éponge dans votre vagin veut que vous développiez plus de bactéries, qui causent le syndrome de choc toxique » ?

Et retour aux bonnes vieilles serviettes hygiéniques de nos grand-mères (une femme en utilisera en moyenne 10560 dans sa vie, un chiffre qui fait frémir…) ?

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