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Comprendre et apaiser le stress menstruel

09/08/2021

Depuis le 23 mars 2020, Santé publique France mène une enquête CoviPrev visant à suivre l’évolution des comportements (gestes barrières, confinement, consommation d’alcool et de tabac, alimentation et activité physique) et de la santé mentale des Français face au COVID. La dernière vague de résultats (15-17 mars 2021) confirme une dégradation de la santé mentale des personnes interrogées, avec une prévalence élevée des états anxieux, dépressifs, des problèmes de sommeil et des pensées suicidaires.

Autant dire que le COVID-19 a considérablement aggravé les états de stress, en particulier chez les femmes, ce qui n’est pas conséquences sur leur cycle menstruel. Quels liens y a t’il entre stress et cycle menstruel et pourquoi peut-on alors parler de « stress menstruel » ?

L’hormone du stress, la grande gagnante du conflit des hormones

Le cycle menstruel est contrôlé par le cerveau, en particulier les zones de l’hypophyse et de l’hypothalamus qui sécrètent les hormones responsables de la régulation des règles. De son côté, le stress libère du cortisol, couramment nommé « hormone du stress », qui a un rôle essentiel pour réguler la tension artérielle et les fonctions cardiaques et immunitaires, et fournir au cerveau l’énergie suffisante pour le préparer face au stress.

Sauf qu’en cas de stress chronique ou anormalement élevé, le cerveau va générer une surproduction de cortisol, et donc affecter la balance hormonale en mettant en veille la production d’hormones non essentielles à la survie immédiate, notamment celles qui régulent le cycle menstruel.

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Des conséquences en boucle sur le cycle menstruel

Cet impact du stress sur la régulation du cycle menstruel se nomme le « stress menstruel » et peut générer un certain nombre de perturbations : retard ou arrêt des règles, saignements anormaux en dehors de la période normale des règles, règles irrégulières, règles abondantes, règles trop peu abondantes, troubles de l’ovulation…

Par ailleurs, selon une étude réalisée en Chine en 2004, le stress multiplie par deux le risque de règles douloureuses. Enfin, l’irrégularité des cycles ou l’appréhension des douleurs peuvent elles-mêmes renforcer le stress, au risque d’enclencher un cercle vicieux stress/hormones/perturbations du cycle.

Calmer le jeu du stress (et porter des culottes Réjeanne) pour apaiser le stress menstruel

La première chose pour apaiser le stress menstruel est de savoir qu’il existe et de comprendre comment il fonctionne. Sur cette base, il est bon de prendre le temps d’observer ce qui se passe en nous au moment des règles, de l’accepter, de renoncer peu à peu à ajouter du stress au stress, pour au contraire réfléchir aux moyens d’identifier et réduire les foyers de tensions en nous, essayer d’adopter un mode de vie plus sain (moins d’alcool, de tabac, de café, plus d’activité physique), regarder du côté des médecines douces comme l’homéopathie, l’acupuncture, la phytothérapie ou l’aromathérapie, et pourquoi pas, tester le yoga ou la méditation.

Enfin (nous avons gardé le meilleur pour la fin !), nos culottes de règles sont garanties anti-stress : saines, sûres, efficaces et jolies, elles vous aideront à vivre vos règles en mode zen !