Mal aux ovaires : causes, symptômes et traitement
À différents moments du cycle, pendant l’ovulation, pendant les règles, ou après un rapport, de nombreuses femmes ressentent des douleurs ovariennes. Comme bien souvent cette douleur au bas-ventre venant d’un ovaire est bénigne et provoquée par l’ovulation. Cependant, il est toujours bon d’écouter son corps et de pouvoir reconnaître lorsque l’on a mal aux ovaires afin de pouvoir consulter lorsque les douleurs aux ovaires reviennent régulièrement. Le meilleur moyen pour les soulager reste encore une bouillotte chaude.
Comment reconnaître une douleur aux ovaires ?
Pour commencer, la question de la reconnaissance d’un mal aux ovaires n’a rien de ridicule. Même si depuis les cours d’anatomie en quatrième, nous avons tous.tes une idée vague de la localisation et du rôle des ovaires. Ceci dit de là à faire la différence entre un mal de ventre classique ou même une appendicite et un mal aux ovaires…
C’est quoi les ovaires ? Quel est leur rôle ?
Les ovaires sont les organes reproducteurs féminins. C’est le pendant des testicules dans l’appareil reproducteur masculin. Les ovaires vont par paire, une à droite, une à gauche. Elles ont une forme en amande et se situent de part et d’autre de l’utérus auquel elles sont reliées par les trompes de Fallope.
À compter de la puberté, les ovaires font parvenir un ovule à maturité avant de le libérer au moment de l’ovulation à chaque cycle menstruel. Le mal aux ovaires est courant au moment des premières règles. Le syndrome prémenstruel (SPM) s’accompagne lui aussi de douleurs.
Les douleurs aux ovaires causées par l’ovulation peuvent être localisées à droite comme à gauche en fonction de l’ovaire en cause.
Il est rare, en effet, en dehors des traitements pour favoriser la fécondité, que deux ovocytes soient expulsés au cours d’un même cycle. Cela reste possible, on parle de double ovulation.
Les symptômes de l’ovulation
- Un changement des pertes blanches : la glaire cervicale devient transparente et filante à la manière du blanc d’œuf,
- Un regain de libido,
- Une élévation de la température qui dépasse légèrement les 37 degrés,
- Une légère tension dans les seins,
- De petites pertes de sang (on parle de « spotting »).
Puisque les douleurs ovariennes sont la plupart du temps liées à l’ovulation. Il est intéressant de connaître ses symptômes. L’ovulation a généralement lieu 14 jours avant le premier jour des prochaines règles. Pour un cycle menstruel de 28 jours, cela correspond pile au milieu du cycle.
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Les symptômes du mal aux ovaires
Les douleurs ovariennes se caractérisent par un pincement dans le bas-ventre, soit à droite, soit à gauche. Lors d’un rendez-vous avec votre gynécologue, ou votre médecin, vous pouvez lui demander de vous montrer sur votre ventre où se situent vos ovaires pour vous orienter lors de la prochaine ovulation.
Le mal aux ovaires peut également se traduire par une sensation de pesanteur dans le bas-ventre.
Pourquoi j’ai mal aux ovaires ? D’où viennent les douleurs pelviennes ?
Les causes du mal aux ovaires :
- Ovulation douloureuse
- Menstruations
- Cancer de l’ovaire
- Kyste
- Une grossesse extra-utérine
- Après une FIV
- Une infection ou une inflammation
- Une douleur chronique
Après la ménopause, les douleurs aux ovaires ne peuvent plus être liées au cycle. Ce sont alors des douleurs cycliques. Elles sont donc particulièrement à surveiller.
L’ovulation
En effet, les douleurs aux ovaires sont le plus souvent causées par une ovulation douloureuse. Ces douleurs ovulatoires reviennent toujours au même moment du cycle et ne durent, dans la très grande majorité des cas, qu’une journée.
Avant ou après les règles
Les douleurs pelviennes sont parfois d’une grande intensité pendant ou quelques jours avant les règles. On parle de dysménorrhée. Lorsque les douleurs deviennent invalidantes ou qu’elles pèsent sur la vie et le moral, il est nécessaire de consulter pour le diagnostic d’une éventuelle endométriose et trouver un traitement adapté.
Une tumeur à l’ovaire
Avoir mal aux ovaires peut révéler la présence d’une tumeur. Elle peut tout à fait être bénigne, mais également être une tumeur maligne. Il est donc nécessaire de s’en assurer lors d’un examen clinique : échographie pelvienne éventuelle doublée d’une IRM. Les cancers de l’ovaire font malheureusement souvent l’objet d’un diagnostic tardif.
Un kyste de l’ovaire
Un kyste ovarien peut provoquer des douleurs au bas-ventre. Cependant, ils sont souvent découverts par hasard à l’occasion d’une échographie. La plupart de ces grosseurs présentent un caractère bénin, mais certaines peuvent nécessiter une opération chirurgicale pour être retirées.
Une grossesse extra-utérine
Une femme en âge de procréer dont les symptômes sont une absence de règles et des douleurs pelviennes peut faire penser à une grossesse extra-utérine. Dans ce cas, il est nécessaire de réaliser un test de grossesse, surtout si l’aménorrhée dure depuis plus de 7 jours. S’il est positif, une échographie pelvienne peut être effectuée en prévention.
Après une FIV
Une fécondation in vitro (FIV) sollicite les ovaires pouvant alors faire apparaître des kystes ovariens à l’origine de douleurs. Ils seront repérés grâce à une échographie. La stimulation ovarienne devra dans ce cas être adaptée.
Un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
Le syndrome des ovaires polykystiques est une pathologie hormonale qui touche une femme sur dix. Pourtant, les symptômes sont très variables et peuvent s’avérer handicapants.
Le SOPK est causé par un dérèglement hormonal qui entraîne une sécrétion plus importante d’androgènes et de testostérone, une hormone masculine provoquant une surproduction de kystes.
Une infection
- Un abcès localisé sur l’ovaire,
- Une salpingite (infection des trompes de Fallope causée par une infection sexuellement transmissible),
- Infection causée par la pose d’un stérilet, la pratique d’un examen endo-utérin, etc.
Dans le cas d’une infection, le mal aux ovaires se double généralement, d’autres symptômes comme :
- un changement de pertes blanches (plus abondantes, jaunâtres, nauséabondes, etc),
- de la fièvre,
- des troubles digestifs,
- des douleurs lombaires,
- une brûlure au moment de la miction,
- etc.